Ceci est une ancienne révision du document !
Dans cette section, vous allez pouvoir lire le post d'arrivée de Gull, notre personnage tutoriel et les réponses qui lui ont été faites afin de vous donner une meilleure idée de ce qu'est une interaction entre deux personnages.
GULL (un vieil hobbit fraichement réincarné)
Y a des choses qu’on voit dans une vie de hobbit, des choses que l’on raconte, que l’on entend et qu’on murmure. Mais ça, ça n’en faisait pas vraiment parti. A quoi pensait-il ? Mais à la mort bon sang ! On n’est pas dupe ! On sait bien qu’ça arrive à tout le monde, et même aux meilleurs d’entre nous. Mais franchement, y a tellement de trucs à faire, à manger, à boire, à rire, à quoi bon se morfondre sur la fin d’une existence aussi paisible que celle des hobbits ? En tout cas c’est bien ce qui travaillait l’esprit de ce vieux Gull lorsqu’il périt. On n’en parlait pas beaucoup chez les hobbits. On préférait parler de la cueillette de champignon et de l’assaisonnement d’une sauce. Mais du coup, s’il savait tout ce qu’il y avait à savoir en champignon et en tambouille, il se retrouvait bien déconcerté maintenant. Les fesses sur les pavés en train de regarder la bouche ouverte cet endroit étrange. Ca pour sûr ! Il était bien loin de son petit terrier tout chaud et douillet. D’ailleurs, ça lui faisait penser qu’il avait faim. Et froid. Et mal aux fesses. Et puis à rester ainsi tout nu sur le sol, on allait finir par se moquer de lui !
Se relevant, le vieil hobbit regarda autour de lui. Bon, ce serait bien de trouver de l’aide. Parce que cet endroit, il n’en connaissait rien. Il savait juste qu’il était mort et bien loin du paradis des hobbits. D’ailleurs, en y réfléchissant, le paradis d’un hobbit, c’est forcément dans un terrier, avec une bonne pipe, du thé, des gâteaux et de la conversation. Il ne pouvait pas en être autrement. Mais là, il en était bien loin ! Il regarda la place sur laquelle il se trouvait, cherchant du regard une personne à même de l’aider. Il remarqua cependant que depuis le début, son poing serrait une petite bourse remplie d’argent. Au moins il ne partait pas sans rien. Mais il allait lui falloir des vêtements !